Eleanor Collins
Mois de l’histoire des Noirs
January 21, 2022
![](/cpc/assets/cpc/uploads/stamps/2022/eleanor-collins-stamp-400p.jpg)
La vie de la première dame du jazz du Canada, Eleanor Collins, c.m., est riche en histoires. Aujourd’hui âgée de 102 ans et toujours aussi pétillante, la chanteuse de Vancouver a révolutionné la scène du jazz et lutté discrètement contre les préjugés raciaux par son travail communautaire.
« J’ai encouragé les jeunes à apprendre la musique; j’ai fait partie de la chorale de l’église et de l’association de parents et enseignants. J’ai aussi chanté à l’hôpital pour enfants, dans des prisons provinciales et pour appuyer des organismes de bienfaisance et des organisations civiques, se souvient-elle. J’espérais amener les gens à voir au‑delà de leurs différences apparentes. »
Fille de colons afro-américains qui immigrent à Edmonton, en Alberta, Eleanor Collins grandit en chantant à la maison et à l’église baptiste.
« Dans ma jeunesse, pendant les années 1920, chacun vivait sa propre vie de survie et de désespoir dans un monde souvent hostile, explique-t-elle. Unir nos voix pour créer des harmonies nous a apporté beaucoup de joie et nous a permis d’oublier les difficultés et le stress de notre quotidien. »
Découverte à l’âge de 15 ans après avoir gagné un concours de talent local, elle entame par la suite une carrière de plusieurs décennies. Des années 1940 à 1980, elle se produit en compagnie de grands noms canadiens dans les clubs et les salles de concert, ainsi qu’à la radio et à la télévision.
Elle fait ses débuts à la télévision en 1954 lors de la première émission de variétés au Canada à afficher une distribution multiraciale : Bamboula: A Day in the West Indies de CBC Vancouver. L’année suivante, elle devient la première artiste jazz canadienne à animer une série télévisée nationale, The Eleanor Show, et, 10 ans plus tard, elle anime sa deuxième, Eleanor.
« C’est une véritable bénédiction de toujours être capable de profiter de la vie, d’être témoin de la belle reconnaissance accordée à mon œuvre, d’avoir pu compter sur des gens qui m’ont accompagnée », affirme Eleanor Collins en évoquant sa longue vie.
À la maison, elle faisait toujours passer sa famille en premier, et on parlait très peu de sa vie professionnelle. Mais on peut certainement dire que nos vies avaient une trame sonore.
- Judith Maxie, relatant des souvenirs de sa mère, Eleanor Collins
![Carnet de 6 timbres - Eleanor Collins](/cpc/assets/cpc/uploads/stamps/2022/eleanor-collins-booklet-combo.jpg)
Carnet de 6 timbres
5,52 $
- No de produit: 414181111
- Valeur: Timbre PermanentMC (régime intérieur)
- Conception: Paprika
- Format: 34 mm x 28 mm
- Impression: Lowe-Martin
- Procédé d'impression: Lithographie en 5 couleurs
- Tirage: 150 000
- Illustration: David Belliveau, illustrations d’après des photos – Franz Lindner | CBC Still Photo Collection
- Photographie: Illustrations d’après des photos : Franz Lindner | CBC Still Photo Collection
![Pli Premier Jour officiel - Eleanor Collins](/cpc/assets/cpc/uploads/stamps/2022/eleanor-collins-ofdc.jpg)
Pli Premier Jour officiel
1,92 $
- No de produit: 414181131
- Valeur: Timbre PermanentMC (régime intérieur)
- Conception: Paprika
- Format: 190 mm x 112 mm
- Impression: Lowe-Martin
- Tirage: 7 000
- Illustration: David Belliveau, illustrations d’après des photos – Franz Lindner | CBC Still Photo Collection
- Photographie: RECTO : Alvin Armstrong | CBC Still Photo Collection VERSO : Franz Lindner | CBC Still Photo Collection
- Oblitération des PPJO: Vancouver BC